Le Rosaire le 1er samedi du mois

De 16h à 18h, à l’église Notre-Dame des Vertus

Au sens strict, le chapelet est un «petit chapeau» ou comme une couronne. On avait en effet coutume, au Moyen Age, de couronner de roses les statues de la Vierge, chaque rose symbolisant une prière, d’où le mot de rosaire. A l’origine, un rosaire comprenait 150 « Je vous salue Marie« , qui rappellent les 150 Psaumes, et on a longtemps appelé le Rosaire Psautier de Marie. Les 150 « Je vous salue Marie » furent partagés en trois parties, en l’honneur de la Trinité. Puis chaque partie en cinq dizaines, chacune étant précédée d’un Notre Père et suivie du Gloire au Père ou Gloria, en l’honneur de la Sainte Trinité.

Les premiers mystères que l’on prie sont les mystères joyeux. Ils rappellent et contemplent le mystère de la naissance et l’enfance de Jésus. Ce sont : 1. L’Annonciation : l’ange Gabriel est envoyé par Dieu à Marie, pour lui annoncer qu’elle serait mère du sauveur (Luc 1, 26-38). 2. La Visitation : Marie rend visite à Élisabeth, enceinte elle aussi, malgré son âge et sa stérilité. Elle mettra au monde Jean-Baptiste. Marie chante alors son action de grâce à Dieu, dans le Magnificat (Luc 1, 39-56). 3. La Nativité : la naissance de Jésus à Bethléem et la joie des bergers et des pauvres, l’adoration aussi des mages venus d’Orient (Luc 2, 1-21). 4. La Présentation de Jésus au Temple, comme la Loi juive le demandait pour tout premier-né masculin. Joseph et Marie se conforment à cet usage. Syméon et Anne reconnaissent en l’enfant le Messie attendu par Israël (Luc 2, 22-40). 5. Le Recouvrement de Jésus, lorsque Jésus est retrouvé au Temple, au terme de trois jours, au cours du pèlerinage effectué par Joseph et Marie comme c’était la coutume (Luc 2, 41-51).

Les mystères lumineux, introduits par Jean-Paul II en 2002 sont tout entiers centrés sur la personne de Jésus : « Si l’on veut indiquer à la communauté chrétienne cinq moments significatifs – mystères lumineux – de cette période de la vie du Christ, il me semble, dit Jean-Paul II, que l’on peut les mettre ainsi en évidence : 1. au moment de son Baptême au Jourdain (Marc 1, 21), 2. dans son auto-révélation aux noces de Cana (Jean 2, 1-12), 3. dans l’annonce du Royaume de Dieu avec l’invitation à la conversion : (Marc 1, 15, Marc 2, 3-13, Luc 7, 47-48), 4. dans sa Transfiguration (Luc 9, 35) et enfin 5. dans l’institution de l’Eucharistie, expression sacramentelle du mystère pascal (Jean 13, 1). Chacun de ces mystères est une révélation du Royaume désormais présent dans la personne de Jésus ».

Les mystères douloureux s’associent à la Passion et à la mort de Jésus : 1. L’agonie de Jésus au jardin des Oliviers (Matthieu 26, 36-56), 2. la Flagellation (Marc 25, 15), 3. le Couronnement d’épines (Matthieu 27, 27-31), 4. Le Portement de la Croix (Luc 23, 26-30) et 5. Le Crucifiement et la Mort de Jésus sur la Croix (Jean 19, 17-37).

Les mystères glorieux méditent tour à tour : 1. La Résurrection de Jésus (Matthieu 28, 5-8), 2. L’Ascension (Marc 16, 19-20), 3. La Pentecôte (Actes 2, 1-13), 4. L’Assomption de Marie (Apocalypse 12, 14-16) et 5. Le Couronnement Marie dans le Ciel (Apocalypse12, 1).

L’Église a coutume de répartir la prière et la méditation de l’ensemble de ces mystères du Rosaire sur les jours de la semaine, pour qu’ils irriguent ainsi l’ensemble de la vie : le lundi et le samedi, les mystères joyeux, le mardi et le vendredi, les mystères douloureux, le mercredi et le dimanche, les mystères glorieux, et le jeudi, les mystères lumineux.

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